L’Amour dans le mauvais temps – Mika
mon amour personne à l’horizon
plus que le temps assasin
personne ici, il n’y a plus de saisons
pourquoi écouter en vain la météo cruelle
moi j’aime autant
faire l’amour dans le mauvais temps
Può accadere che piova, nei giorni afosi di Agosto, e che il cielo si colori di sapori autunnali, si esprima in burrasche violente. Può accadere che il mare diventi cattivo, ruggito e rigurgito di tumulti naturali e che si increspi, si incurvi, si inalberi agitato e spaventato, inondando, e poi trascinando per risucchiare a sé ogni umore e sapore. Può accadere che piova pioggia fitta e spessa, frustata di vento e lampi accecanti, che le nuvole grigie si diano appuntamento sul finir dell’orizzonte e si siedano accigliate a osservare il percuotere del maestrale, la natura supina e succube a tanto impeto. E può capitare che per qualche ora, quella furia riposi per dare un po’ di requie agli esseri viventi, permettendo loro di raccogliere ciò che la tempesta ha sparpagliato ovunque. E Danilo corre angosciato verso quel capanno fragile e sottile, pensandola in pericolo, sola a fronteggiare incubi e ricordi. La casupola è malandata ma ancora intatta. Forse qualche tegola caduta e una persiana sbalestrata. Ma lei tranquilla sulla veranda a raccogliere i cocci dei vasetti di geranio, sconsolata ma altera. Nel vederlo arrivare, però, gli occhi le brillano di una luce che è soddisfazione e sollievo. E per la prima volta gli sorride, felice. Lui non dice nulla, le si avvicina, la guarda nel profondo dell’anima e capisce. Stringe le mani nelle sue, le bacia delicatamente e si fonde in un abbraccio solido, tra brividi e sussulti, di emozione e smarrimento.
Le passa quindi le dita tra i ricci soffici e brillanti, osservandole attentamente il bel viso sereno, e prende a carezzarlo con le labbra in ogni sua parte. Prima le ciglia poi la punta del naso, le guance e infine la bocca. Il dolce sapore dell’amore di lei si schiude per offrirgli l’anima più tenera e protetta. Entrano leggeri nel capanno, richiudendo il mondo alle loro spalle. Il tempo smette di trascorrere, e il fondersi è la naturale conseguenza del loro essersi incontrati, o forse ritrovati.
[continua]
Il capanno sul mare
estratto di un racconto 2005
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Un grand merci à Corinne/@france7885 qui m’a corrigée la traduction!
ll peut arriver qu’il pleuve dans la canicule d’un mois d’Août et que les couleurs du ciel aux saveurs d’automne s’expriment dans de violentes tempêtes. Il peut arriver que la mer devienne mauvaise à force de rugir et de régurgitations des perturbations naturelles, et s’ébouriffe, s’enroule, se retire, agitée et effrayée, envahissante.
Il peut arriver qu’il pleuve d’une pluie plus lourde et épaisse, fouettée par le vent avec des éclairs aveuglants, des nuages gris qui se donnent rendez-vous au bout de l’horizon et s’assoient en fronçant les sourcils pour observer la grève du mistral, la nature couchée et soumise à une telle violence. Il peut se produire pendant quelques heures que cette fureur se calme pour donner un peu de répit aux êtres vivants, leur permettant de réunir ce que la tempête à dispersé. Et Danilo se dirige avec détresse vers la cabane, fragile et mince pensant qu’elle est en danger pour faire face à ses cauchemars et ses souvenirs.
La cabane est touchée mais toujours intacte. Peut-être quelques carreaux en moins et une fenêtre détruite. Mais elle est calme sous le porche, ramassant les morceaux des pots de géraniums, inconsolable mais fière. En le voyant venir, cependant, ses yeux brillent d’une lueur de satisfaction et soulagement. Et pour la première fois, souriant, heureuse. Il ne dit rien ; il s’approche en regardant dans les profondeurs de son âme pour comprendre. Joint les mains dans les siennes, en l’embrassant doucement et se confond dans une étreinte forte parcouru de frissons et de soubresauts d’excitation et de confusion.
Elle passe ensuite ses doigts dans ses boucles souples et brillantes, en observant attentivement le beau visage serein, et commence à lui caresser les lèvres de toutes parts. Puis le bout du nez, les joues, et enfin sa bouche. Le goût sucré de son amour se diffuse lui offrant la tendresse et la protection de son âme. La lumière entre dans l’étable laissant le monde derrière eux.
Le temps s’arrête.
La fusion est la conséquence naturelle de leur rencontre ou retrouvailles.